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Focus sur le GT Cartographie des risques
Isabelle Devine et Philippe Vibert-Guigue, responsables du groupe de travail vous présentent le GT Cartographie des risques lancé fin 2019 au sein de la commission ERM.
Pouvez-vous nous présenter le GT Cartographie des risques ? |
ISABELLE DEVINE – PHILIPPE VIBERT-GUIGUE. - Le groupe de travail est actuellement constitué d’une trentaine de membres. Ils se sont donnés pour objectifs d'apporter - essentiellement aux actuaires du secteur de l’assurance - un état des connaissances actuelles et des enjeux - les plus documentés et les plus quantifiés possibles - sur un certain nombre de risques.
Les risques que nous étudions ou étudierons ont été, ou seront, identifiés selon deux sources :
- ceux d'une part qui figurent en tête dans les cartographies "classiques" publiées par diverses institutions dont la FFA et qui y font naturellement l'objet d’une hiérarchisation selon le couple impact / probabilité (exemples : cyber, terrorisme, catastrophes naturelles et risques climatiques…),
- d'autre part, en parallèle, nous allons compléter cette première liste de risques, en interrogeant les actuaires via un questionnaire que nous sommes en train de mettre au point, et qui vise à faire remonter et mettre en évidence quels sont pour eux les risques les plus prégnants pour leur métier au quotidien et dont les facteurs sont susceptibles d'évoluer sensiblement à court ou moyen terme, avec des conséquences en termes de provisionnement, de sinistralité etc.
La double approche ci-dessus - la première de type "top down", la seconde de type " bottom up"- a tout naturellement structuré le groupe de travail en deux sous-groupes :
- l'un consacré aux risques issus des cartographies évoquées plus haut,
- l'autre qui se consacre à court terme à l'élaboration du questionnaire puis à son dépouillement, et bien entendu ensuite à l'étude et à la documentation que les risques retenus exigeront.
Pourquoi vous impliquez-vous au sein de l'Institut des actuaires ? |
ISABELLE DEVINE. - Au fil du temps, je réalise que mes activités ont souvent été variées mais aussi complémentaires. Dans cette idée, j'aime le conseil pour la multitude des missions, des sujets et des personnes. Le conseil me permet également de combiner plusieurs casquettes à savoir contribuer, être pilote et être animateur. Depuis ma sortie de l'EURIA, j'ai rejoint l'association des anciens élèves avec l'envie de continuer à aider à la fois les anciens et les étudiants, je passe petit à petit la main aux nouvelles générations ce qui m'ouvre plus de temps pour contribuer à l'IA. Mon implication à l'IA me permet d'échanger de nouveau avec des anciens collègues devenus concurrents. En effet, au sein de l'IA, on redevient confrère. J'apprécie également de pouvoir travailler sur des sujets qui me tiennent à cœur (ERM, cartographie des risques, ORSA...) tout en rencontrant de nouvelles personnes, de nouvelles idées. Ainsi, contribuer à l'institut me permet de penser "out of the box" tout en participant à l'intelligence collective dans des proportions raisonnables !
PHILIPPE VIBERT-GUIGUE. - Lorsque je me suis porté volontaire pour participer au groupe de travail "cartographie des risques", c'est autant par curiosité au vu de son intitulé - puisqu'à l'époque je ne savais pas quel serait véritablement le but précis de ce groupe de travail tout neuf, où tout ou presque était à construire -, que par expérience, ne serait-ce que parce que c'est un sujet sur lequel j'ai beaucoup travaillé, en particulier dans le dernier poste que j'ai occupé au sein du groupe Aviva comme "CRO" d'Aviva Investors France. Et, "last but not least", parce qu'un Institut comme le nôtre vit et fonctionne mieux grâce au volontariat de ses membres. Je suis donc heureux d'avoir fait cette démarche et d'y avoir fait la connaissance d'autres actuaires tous tout à fait compétents et sympathiques, que je tiens à remercier de s'être eux aussi dévoués pour la réussite de ce groupe de travail.
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