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02 juin 2017

La soft law n’exclut pas les standards actuariels

encadré

Trop prescriptif pour certains, trop malléable pour d’autres, incontournable pour beaucoup, le droit mou dicté par les superviseurs laisse malgré tout de la place pour l’élaboration de standards professionnels complémentaires. C’est ce à quoi travaille l’AAE en coopération avec les associations d’actuaires nationales. « L’objectif de ces standards est d’apporter aux utilisateurs des services d’actuariat, y compris le superviseur, un gage de qualité », explique Gábor Hanák. Quelle méthodologie utiliser pour construire un modèle ? Comment garantir la qualité des données ? Quelles bonnes pratiques mettre en place pour assurer sa gouvernance ? Autant de points sur lesquels la profession peut venir compléter et appuyer le travail du superviseur. L’AAE travaille actuellement à la rédaction du standard ESAP 3 portant sur les pratiques actuarielles dans le cadre de l’ORSA. Un premier texte soumis à consultation a été envoyé à l’EIOPA et aux autorités de supervision locales. « Nous coopérons avec les autorités tant au niveau européen qu’au niveau national, via des rencontres annuelles, des échanges de documents, des réunions de travail… Trois actuaires siègent au Stakeholder Group Insurance et Reinsurance de l’EIOPA. Notre voix est entendue », se félicite Gábor Hanák. D’autres standards devraient suivre dans les années à venir, le temps que la profession acquière une expérience concrète de Solvabilité II.

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